EN CORPS

Questionnant finalement la vie humaine, ses futilités et ses fatalités, les Vanités prennent corps, s’incarnant à notre image. Crâne, fragments, portraits figés se succèdent et ne laissent qu’un reflet de ce que nous sommes. Décomposition, détérioration, disparition, c’est le corps humain dans tous ses contours et dans toutes ses limites qui émerge. Néanmoins, derrière ces œuvres humaines, ne se révèle-t-il pas l’art comme seul remède à la fugacité de la vie, comme seul reflet immortel du corps ?